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Rachat dactions en bourse

Pour illustrer ce procédé, quoi de mieux que de s’intéresser à l’histoire des marchés financiers en remontant le temps… Nous avons choisi de vous présenter le cas de l’un des pionniers en la matière : Henry Singleton, PDG de TELEDYNE. Singleton était à la tête d’un conglomérat (groupement de sociétés holdings détenant de nombreuses firmes indépendantes les unes des autres). Au début de 1972, alors que ses concurrents se battait pour des acquisitions à des valorisations hors de prix, Henri Singleton (qui croulait sous le cash généré par ses activités) contacta le légendaire Capital-Risker Arthur Rock (connu pour avoir investi plus tard à la fois dans Apple et dans Intel). Singleton commença par dire : « Arthur, écoute, j’y ai réfléchi depuis pas mal de temps et le cours de nos actions est simplement trop bon marché. Je crois qu’on peut gagner un meilleur retour sur investissement en achetant nos propres actions à leur niveau actuel plutôt qu’en faisant autre chose de nos fonds. Je voudrais lancer une offre publique de rachat d’actions – qu’en penses-tu ? » Rock réfléchit un instant et répondit : « j’aime bien l’idée… »

La stratégie qu’il parvint à mettre en place diffère significativement de celle que mettaient en place la majorité des autres PDG qui initiaient de telles opérations à l’époque. Il existe en effet, deux types d’approches dans ce domaine. Selon l’approche la plus courante, une entreprise autorise l’utilisation d’un certain montant des capitaux propres, généralement une faible portion des excédents de trésorerie générés, pour le rachat d’actions ordinaires, puis elle procède à ces rachats de manière graduelle. Une telle approche est scrupuleusement planifiée, extrêmement prudente et a très peu de chances d’avoir un impact significatif sur la création de valeur à long terme. Certains lui ont donné le nom de l’approche de « la paille ». L’autre approche, privilégiée par Henry Singleton, est un peu plus… audacieuse ! Cette approche se base sur des vagues de rachats, moins fréquentes, mais largement plus brutales. Elles sont programmées pour coïncider avec des phases de cours de bourse déprimés et sont réalisées sur de courtes périodes, habituellement sous la forme d’OPRA (offre publique de rachat d’actions), et occasionnellement financées par de la dette. Singleton qui a utilisé cette approche pas moins de huit fois, méprisait la stratégie de « la paille ». Il lui préférait largement celle que certains appellent : l’approche du « tuyau d’aspiration ». L’une de ces opérations de rachat d’actions, qu’il initia en 1980, offre un bel exemple du flair de Singleton en matière d’allocation de capital. Alors que la capitalisation de TELEDYNE marquait un plus-haut historique, Singleton restait convaincu que TELEDYNE demeurait sous-valorisée par le marché. Il en profita pour lancer sa plus ambitieuse OPRA. Il décida d’acheter toutes les actions offertes à la vente (ce qui représentait plus de 20% de l’ensemble des actions en circulation), et au vu de la forte génération de revenus par l’entreprise ainsi que de la chute récente des taux d’intérêt, il parvint à financer la totalité de ces rachats par emprunt (avec de la dette à taux fixe)… Un coup financier magistral !

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Singleton réalisa ses opérations de rachats à des prix d’achat tout simplement imbattables. Au total, Singleton a dépensé l’incroyable somme (à l’époque) de 2,5 Milliards de dollars sur les rachats d’actions.

Entre 1963 et 1990, année où il quitta ses fonctions de PDG, Henry Singleton a réussi à surperformer à la fois, ses concurrents (9 fois mieux en termes de rendement pour les actionnaires) et le marché (12 fois mieux que le S&P 500). Ses opérations de rachats d’actions ont très largement contribué à cette performance historique. Chacune d’entre elle étant suivie d’une réduction de capital, les actionnaires ayant conservé leurs tires ont vu la valeur de leurs actions grimper de manière très importante. Il racheta entre 1972 et 1984 près de 90% du nombre d’actions en circulation de Teledyne. Des millions d’actions ont ainsi été détruites. Un montant astronomique qui aura fait monter tout détenteur de 1% du capital en 1972 à 10% de la même société, 12 ans d’activité plus tard. La création de richesse qu’a impliqué ces opérations n’a de plus, demandé aucun effort à ces actionnaires. Le seul effort qui leur a été demandé était de gentiment conserver leur position, sans débourser le moindre centime…

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